Jacques Réda, poème en prose, extraits des «Ruines de Paris» : (1977)
Introduction :
==> Né en 1929 ; poète et auteur de recueils vers/prose ; éditeur de la «Nouvelle Revue Française» et directeur dans les années 80 ; Chroniqueur de «Jazz Magazine»
==> Contemporain ; se présente comme un marcheur infatigable ; la plupart de ses poèmes son des descriptions de paysages urbains/ruraux
==> Sujet de prédilection : Paris ; «Les ruines de Paris» son premier recueil en prose
==> Ruines : scènes insignifiantes mais ayant de l’importance au yeux de Réda
==> Compare son travail poétique à celui d’un éboueur
==> Evoque l’émotion qu’il éprouve face à un couché de soleil
Problématique :
On se demandera donc quel expérience poétique exprime ici Réda ?
Il s’agit d’abord de nommer une émotion esthétique et spirituelle mais aussi une expérience du sacré.
Plan :
- Une émotion esthétique et spirituelle :
- Le merveilleux au coin de la rue :
- Un tentative d’expression de l’indicible :
- Une expérience du sacré dans la vie quotidienne :
- Le sens du sacré :
- Présence au monde et dépossession de soi :
Conclusion...
I) Une émotion esthétique et spirituelle :
- Le merveilleux au coin de la rue :
==> Il décrit une scène quotidienne (couché du soleil), lieu commun, cliché
==> Il se donne un pari, manque d’originalité, autre description, sujet stéréotypé
==> Brève émotion, mais régulière, il se met par rapport au autres
==> Il se situe dans la lignée de Baudelaire (Poésie est un art de vivre, de sentir)
2) Un tentative d’expression de l’indicible :
==> Alternance entre le soleil couchant et les sentiments de Réda
==> Changement de sujet : goût à la discrétion ; ouverture d’une parenthèse
==> La description l’emmène à envisager une réaction possible
==> Cette hypothèse fait naître en lui un souvenir passé
==> Va et viens entre le présent et le passé
==> Ecriture poche de l’improvisation
==> Le soleil est décrit en premier par une couleur, par laquelle réda essaye d’en déterminer toutes ses nuances comme un peintre grâce à des méthaphores.
==> Effet de suspense, les comparaisons introduisant le registre des sensations (odeur goût touché)
==> Il décrit une chose par la négative ou la description (pour ce qu’elle n’est pas)
==> Accumulation de phrases négatives, comme si il n’arrivait pas à nommer quelque chose.
==> Certaines émotions dépassent le langage et se réfère au corps ou a l’affection
==> Il éprouve à la fois de l’extase et de la terreur.
==> Si ce couché de soleil provoque autant d’émotions, c’est qui se réfère au sacré
- Une expérience du sacré dans la vie quotidienne :
- Le sens du sacré :
==> Plusieurs mot ayant rapport au domaine de la religion ou de la cérémonie
==> Comparaison Aztèques et Soleil ; culte du soleil
==> Expression profane
- Présence au monde et dépossession de soi :
==> Pour Réda, être poète exige une sensibilité aigu,une présence au monde, au manifestation de la beauté.
==> Perte de repère habituels, de moyens
==> Vertiges
==> Réda cherche la justesse, l’habitude
==> Distance ironique par rapport à lui-même
Conclusion :
==> Ce poème illustre le poète dans la ville
==> Arpenteur doté d’une sensibilité qui la démarque de tout les autres passant, mais lui permet de saisir les scènes insolites
==> Ce poème est donc lyrique, il ne consiste pas a parlé de la vie privée de Réda, mais à s'émerveiller dans le quotidien avec une touche d’humour.
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